19 mars 2024
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  • Médiathèque Municipale Noyal-Pontivy

Histoire et Patrimoine

Découvrez, au gré d’une randonnée ou même d’un circuit en voiture, de nombreux édifices :

église, chapelles, lavoir, manoir…

Les amoureux des balades découvriront également la beauté des paysages verdoyants de notre commune. Notre patrimoine culturel, vous le rencontrerez au cœur d’un hameau, au détour d’un chemin, en lisière d’un champ de maïs ou au centre-bourg. Chaque édifice a son propre style, son propre cadre géographique, sa propre histoire.
Il ne s’en trouve pas deux identiques.

 

 

  1. LE BLASON

    Blason Noyal-Pontivy

    LE BLASON

    La commune de Noyal-Pontivy est géographiquement et historiquement située dans le duché des Rohan, d'où le blason "de gueules aux macles d'or", emblème de la famille des Rohan, et Sainte-Noyale la patronne de la paroisse.

  2. LA LÉGENDE DE SAINTE-NOYALE

    LA LÉGENDE DE SAINTE-NOYALE

    LA LÉGENDE DE SAINTE-NOYALE

    Selon la légende, Sainte Noyale vécut au VIème siècle: venue d'Angleterre, elle était en quête d'un ermitage en Armorique. Elle fut décapitée par un chef armoricain éconduit. Stoïque, elle prit sa tête entre ses mains et chercha une sépulture.
    Elle se reposa au fond d'un vallon ; la légende dit que trois fontaines jaillirent des larmes qu'elle versa. Puis, elle alla mourir plus loin, dans un lieu désert et inhabité à cette époque, là où se trouve aujourd'hui le village qui prit son nom. Sur sa tombe fut élevée la chapelle Sainte-Noyale.

  3. LE SITE DE SAINTE NOYALE

     

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    LE SITE DE SAINTE NOYALE

    Cette chapelle, classée Monument Historique depuis mai 1965, se trouve à 2 km au Nord-Ouest du bourg. Cet édifice est de style gothique.

     

    LE SITE DE SAINTE NOYALE

    La chapelle Sainte-Noyale est construite à partir de 1423 sur l’emplacement de l’ancienne église paroissiale qui fut le centre de la paroisse jusqu’au XVème siècle.
    Cet édifice flanqué d’une tour massive surmontée d’une flèche ardoisée et de ses douze clochetons dorés est unique dans toute la Bretagne.

     

    Lambris peints de la chapelle Sainte-Noyale

    À l'intérieur, restaurés complètement à partir de 1974, les remarquables lambris peints de la voûte du XVIIème siècle illustrent la vie de la martyre.

     

     

    Oratoire Saint-Jean-Baptiste

    À l'extérieur, juste à côté un oratoire consacré à Saint-Jean Baptiste, reçoit toujours les fidèles lors des célébrations en plein air (pardon de Sainte-Noyale). Sainte Noyale est réputée pour guérir les maux de tête. L'oratoire fut construit dans la première moitié du XVè siècle. Sur ses trois côtés, des volets mobiles permettent, une fois retirés, de suivre la célébration menée à l'intérieur lors des grands pardons, par exemple.
    En face de l'oratoire, se trouve un petit calvaire. Il est assez simple et se compose d'un fût légèrement penché posé sur une base carrée en haut de trois marches. On y voit au sommet : une crucifixion, à l'Ouest et une Vierge à l'Enfant à l'Est.
    La date de sa construction est connue par une inscription (en partie effacée aujourd'hui) qui livre aussi deux noms : 1424 « C. Le Bras et M. sa femme ».

     

    Le Calvaire sur le site de Sainte Noyale

    Le grand calvaire sur le site de Sainte Noyale

    De l’autre côté de la route, un imposant calvaire à trois croix de bois datant de 1871 et restauré en 1947 a retrouvé en 2007, son Christ en croix et ses deux larrons.

     

    La Fontaine

    La fontaine

    À l'extérieur, au sud de la chapelle, une fontaine gothique a conservé sa statue de Sainte Noyale.
    Ses eaux jouissent, aux yeux des pèlerins, de nombreuses propriétés curatives.

     

    Le Lavoir

    Le lavoir

    Non loin, dans l’espace de verdure, un lavoir aménagé et arboré par la commune en 2007.

     

    Ange de Sainte-Noyale 2

    Pardon de Sainte-Noyale

    L’ange apparaît pour la première fois à la fin du XIXème siècle, il descendait alors la nuit du 23 juin. Le pardon se déroulait le jour de la Saint Jean qui y est honoré dans l’oratoire jusqu’en 1909.
    Les paysans noyalais mettaient leur bétail sous la protection de Sainte Noyale : une trentaine de bovins étaient offerts à la paroisse et vendus aux enchères.
    Puis le pardon a évolué vers la bénédiction des chevaux après la messe, suivie d’une course autour du site. Les chevaux se faisant rares, les tracteurs ont pris leur suite pendant quelques années jusqu’à ce que cette coutume disparaisse à son tour.
    Aujourd’hui, le pardon a lieu le dimanche qui suit le 24 juin.

    Depuis 2009, l’ange descend de nouveau après la messe à trois reprises, depuis un très beau clocher orné de curieux clochetons pour allumer le feu de joie en contrebas, non loin de la fontaine gothique.

     

  4. LA CHAPELLE PETITE SAINTE NOYALE

    LA CHAPELLE PETITE SAINTE NOYALE

    LA CHAPELLE PETITE SAINTE NOYALE

    Elle se trouve au bourg, près de l'entrée de l'ancien presbytère.
    C'est une construction du début du XVIIIème siècle : 1707.
    Le sanctuaire fut bénit le 23 décembre 1708 par son bâtisseur, le recteur Joseph Du Bouétiez, qui est alors également chanoine de l'église cathédrale de Vannes.
    C’est pour la distinguer de l’église paroissiale et de la grande chapelle - toutes deux également dédiées à Sainte Noyale - qu’on l’appelle « Petite Sainte-Noyale ».

  5. LES TROIS FONTAINES

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    LES TROIS FONTAINES

    Des fontaines existent à Noyal-Pontivy près des chapelles de Sainte-Barbe à Poulvern, de Saint-Arnould et de Sainte-Noyale. Mais les trois plus belles sont regroupées au lieu-dit "les Trois Fontaines", à 1,5 km au nord du bourg.

    Selon la légende ces trois fontaines auraient été bâties sur trois sources jaillies spontanément  aux endroits où Sainte-Noyale versa des larmes, décapitée et tenant sa tête dans ses mains, tombèrent alors qu'elle se rendait au lieu de son trépas.

    Les Trois Fontaines ont été restaurées en 1818.
    La date 1600 est inscrite sur l’une des croix.

    Calvaire des Trois Fontaines

    Le calvaire

    Le calvaire des Trois Fontaines a été érigé en 1961.
    C’est un grand calvaire en granit marqué au dos : « J.L. Ayoul 1833 - 1910 »
    et il a été offert à Noyal par Mlle Ayoul de Malestroit.

    le lavoir des Trois Fontaines

    Le lavoir


    La Pierre des Trois Fontaines

    La Pierre
    La pierre aurait servi de lit à Sainte Noyale
    et elle se serait agenouiller dessus pour prier ;
    cette pierre, dit-on, aurait conservé l'empreinte de ses genoux et de ses coudes.

     

  6. LE MANOIR DU VERGER

     

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    LE MANOIR DU VERGER

    Bâti ou reconstruit par la famille Auffredic en 1639 (date gravée dans une pierre de l'escalier), le Manoir du Verger aurait remplacé l'ancien château de Noyal appelé « La Motte ».

    Au début du XVIIIème siècle, le Manoir du Verger fut occupé par des officiers de la Compagnie des Indes dont le siège était à Lorient. Vers 1760, le Verger devint la propriété de Joseph Le Gallo, seigneur du Verger et de Lamouhic, capitaine de vaisseau de la Compagnie des Indes.

    A partir de 1766, M. Coudé, sieur de Kermarquer, de Kerrio et de Matival, père du futur Amiral, s'installa au manoir du Verger lui donnant le nom de «Porh Coudé». Sa descendance conserva le Manoir jusqu'en 1875.

    Il appartint ensuite à Adolphe Stot, puis à son fils Louis. En 1912, M. Julien
    Le Bellour, co-fondateur des Moutons Blancs de Noyal, l'acquit. Ses héritiers vendirent l'édifice à la municipalité, qui le transforma en mairie en 1962.

    Les puits du manoir du Verger

    Les puits du Manoir du Verger

    Les puits du manoir du Verger

  7. L'ÉGLISE PAROISSIALE

     

     

     

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    L'ÉGLISE PAROISSIALE

    Avant l’église, s'élevait ici une chapelle romane qui fut détruite vraisemblablement durant les guerres de succession au XlVème siècle.
    Reconstruite au XVème siècle, l’église est classée Monument Historique depuis 1927.

    La tour renferme quatre cloches d'un poids total de 3 739 kilogrammes, qui ont été bénites le 23 octobre 1887.
    On y accède du côté sud par un magnifique porche flamboyant, d'une grande richesse de sculptures. Sur les deux côtés, sont alignées des statues de personnages qui ne sont pas tous identifiables. L'ensemble du mobilier de l'église est riche et intéressant.

    Lutrin aigle

    Un très beau lutrin avec aigle liturgique est placé dans le chœur.

    Piéta

    Un des piliers supporte une belle piéta polychrome.

     

     

     

    Les statues sont nombreuses :

    Statue Sainte-Noyale moderne

    Statue Sainte Noyale moderne

    • modernes : Sainte Thérèse, le Sacré-Cœur, la Vierge Marie, Sainte Noyale

    Statue Sainte-Noyale ancienneStatue Sainte Noyale ancienne

    • anciennes : Saint Julien, Saint Pierre, Saint Paul, Sainte Anne et la Vierge, l'Assomption et Sainte Noyale.

     

    Ankou

    L'Ankou

    L'église de Noyal est l'une des rares à être pourvue d'une statue de l'Ankou, personnage central des légendes de la mort en Bretagne.
    Depuis le XVème siècle, la statue de l'Ankou accueille les visiteurs et croyants. Cet ouvrier de la mort alimente depuis près de mille ans les légendes bretonnes...

     

    Cadran solaire

    Le cadran solaire

    Tombeau de Saint-Mériadec

    Le tombeau de Saint-Mériadec

    Mériadec serait né vers l’an 605. Riche, il distribue son argent aux pauvres. Il s’est retiré à Stival au bord du Blavet. Évangélise la population.
    En 659, à la mort de l’Évêque de Vannes, les chanoines le sollicitent pour devenir Évêque. Il finira par accepter.
    Il meurt en 666.

    Un cercueil en granit « le tombeau de Saint-Mériadec »,
    que le peuple lui attribue se situe à côté de l’Église.

    Mais il y a ici une erreur manifeste, car Saint Mériadec, mort en 666, fut inhumé dans la cathédrale de Vannes, et le cercueil de Noyal, avec sa logette circulaire pour la tête, aurait été construit entre le XIIème et le XIVème Siècle.

     

    Tombes à l'église

    Les tombes

    Tombes de :
    Julien le Potvin décédé le 9 octobre 1883, âgé de 58 ans. Né à Pluméliau.
    Témoins : Mathurin Le Gouas menuisier et Jean-Louis Cadoux Bedeau

    Joachim Pascal Audo décédé le 21 janvier 1887 , âgé de 51 ans. Né à Pluneret.
    Témoins : Jean-Louis Olichon vicaire et Mathurin Samson vicaire.

     

    Statue de Laurent Maheo

    Statue de Laurent Mahéo.

    Fils de Mathurin Mahéo et de Jeanne Jacques.
    Devenu prêtre, il est recteur Noyal-Pontivy durant 28 ans.
    Décédé le 12 juillet 1856 à 70 ans.
    Les paroissiens lui érigèrent un splendide monument funéraire.
    Pendant près d’un siècle les Noyalais attribuèrent à sa tombe des pouvoirs extraordinaires : on en faisait faire le tour aux petits enfants qui tardaient à marcher.

  8. LA CHAPELLE DE SAINT ARNOULD

    LA CHAPELLE DE SAINT ARNOULD

    LA CHAPELLE DE SAINT ARNOULD

    Elle est située près du village du même nom, à gauche de la route D.2. vers Rohan.

    Une fois passée la légère dépression du ruisseau de Belle-Chère situé à l'est du bourg, on parvient à la chapelle dans un paysage agricole cultivé aux horizons dégagés. Seule la chapelle est abritée dans une parcelle très boisée et n'est pas visible depuis les différentes routes d'accès.

    Le titulaire en serait Saint Arnoul ou Arnulf (580 - 640), évêque de Reims vers 610. Par son fils Anségisel, père de Pépin d'Héristal, il fut l'ancêtre de la dynastie carolingienne.

    La chapelle est un édifice en forme de croix latine-qui a été reconstruit sur l'emplacement d'un ancien sanctuaire, en 1842. De cette ancienne chapelle on a conservé le transept droit et sa fenêtre aux meneaux en fleur de lys.

    Le mobilier comprend quelques belles statues : Saint Arnulphe, Saint Patern, Saint Jean l'Évangéliste et Notre Dame de Délivrance.

     

    Bannière de Saint-Arnould

    Bannière

    Calvaire de Saint-Atnould

    Le calvaire
    Le Calvaire réalisé en 1806

    Fontaine de Saint-Arnould

    La fontaine
    La fontaine de l'an 1611.

    De février à septembre 2015, restauration du bâtiment respectant la construction initiale ainsi que les matériaux qui la composent.
    Les travaux de la chapelle Saint-Arnould concernent une partie de la charpente, l'intégralité des façades, couverture, menuiseries, vitraux et peintures.

     

    Des vaches et des œufs :

    Autrefois, dans le quartier, beaucoup de fermiers élevaient une vache
    en l’honneur de Saint Arnould.
    Le produit de la vente de son beurre allait à la fabrique.
    Ceci pour mettre toute l’étable sous la protection du Saint.
     

    Les mamans dont les enfants tardaient à marcher allaient déposer dans le bénitier de la chapelle les œufs choisis parmi les plus beaux du poulailler.
    Mais les gens sont méchants : à peine la donatrice avait-elle le dos tourné qu’une main indélicate venait subtiliser le présent et transformait
    en omelette juteuse ce qui aurait dû être un chapelet de bénédiction.

    Source Bulletin communal de janvier 1988 - n°5 

  9. LA CHAPELLE DE SAINTE BARBE

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    LA CHAPELLE DE SAINTE BARBE

    Elle se trouve au village de Poulvern, à la limite Sud de la commune, près de la D.767 Pontivy - Locminé.
    La chapelle de Sainte-Barbe est classée Monument Historique depuis 2018.

    C'est un édifice du XVème siècle, réalisé en grand et moyen appareil sur un plan rectangulaire, et dont la décoration est flamboyante. Les huit peintures du lambris représentent des scènes de Sainte-Barbe et de Sainte-Noyale.

    Plusieurs belles statues du XVéme siècle ornent le sanctuaire : Sainte Barbe, Saint Patern, Saint Adrien, Sainte Catherine, la Vierge Marie et Sainte Marguerite.

    On racontait jadis que Notre-Dame de la Houssaye venait parfois, la nuit, rendre visite à Sainte Barbe.
    Plusieurs personnes l'ont vue passer, dans les vallons du voisinage, tantôt sous la forme d'une dame blanche, tantôt sous celle d'une pâle lueur...

    Calvaire de Poulvern

    Le calvaire
    Le Calvaire date de 1635. Il a été réhabilité en 2001.

    Fontaine et auge de Poulvern

    La fontaine et l'auge datent de 1601.

    Sainte Barbe

    Sainte Barbe

     

    La peur du tonnerre 

     

    Selon Jean Markale dans “Le Christianisme Celtique”, la peur de l’orage a toujours été vive dans nos campagnes. Les hommes ont essayé de se protéger des effets de la foudre par des talismans, des amulettes, telles ces pierres de foudre (mein-gurun) qui sont souvent des haches préhistoriques. La bûche de Noël est également un talisman contre la foudre. 

    Au Moyen-Age, le rôle de Sainte-Barbe est devenu primordial dans la protection contre le feu et surtout l’orage. Autrefois, dans certains cantons de Bretagne, en cas d’orage, on attachait symboliquement le tonnerre par deux fils de laine, l’un bleu, l’autre blanc. 

    On disait que l’un des fils était dans la main de Sainte-Barbe et l’autre dans la main de Sainte-Fleur. Et l’on récitait cette incantation connue même dans le pays gallo. 

    Sainte-Barbe, Sainte-Fleur,
    la couronne de mon seigneur,
    quand le tonnerre tombera
    Sainte-Barbe nous protègera 

    Bulletin communal de juin 1986 - n°2 

     

  10. LES CALVAIRES ET LES CROIX

    Les croix et calvaires jalonnent l’espace, se dressent aux carrefours des chemins de pèlerinages, repèrent les terres monastiques oubliées.
    Tournées vers l’océan, ils signalent aux marins la terre chrétienne.
    Au coeur des villages, l’image du Sauveur crucifié, et au revers celle d’une vierge mère ou Pietà, habitent familièrement le hameau près des tracteurs et des hangars à foin.
    Sur la place du bourg cossu, un grand calvaire historié présente aux quatre points cardinaux l’enfance, la passion et la résurrection du Christ. Ainsi les scènes évangéliques se mêlent-elles à la vie rurale.

    Extrait de la collection Prestige du Conseil régional de Bretagne

     

    Noyal-Pontivy, la commune compte vingt-et-un calvaires ou croix.

     

    CALVAIRE DU CIMETIÈRE

    Calvaire du cimetière

    Le calvaire du cimetière, en Christ en pierre, a été transféré depuis le cimetière de l’église.
    Son socle porte trois plaques de marbre qui rappellent le souvenir de trois recteurs noyalais :

    • Abbé Pierre Le Drogo, chapelain épiscopal, recteur de Noyal-Pontivy de 1922 à 1940 - 1872 - 1943.
    • Abbé Samuel Guymare, né à Languidic le 9 mai 1886, recteur de Noyal-Pontivy 24 mars 1946 - 31 mars 1948.
    • Abbé Joseph Blanchard, recteur - 1958 - 1975.

    CALVAIRE DE LA CITE DE LA CROIX

    Calvaire de la cité de la Croix

    Le calvaire de la Cité de la Croix au bourg, se trouve à la jonction des rues de Sainte-Noyale, du Pontigo et de Victor Hugo.
    Le socle de granit, récent, est marqué « F.F.P. ».
    Le fût date de 1771. Au Christ en pierre est adossée une Sainte Noyale portant sa tête.

    CALVAIRE DE CLEBRIS

    Calvaire de Clebris

    Le calvaire de Clébris est un grand calvaire de granit avec un Christ en métal, placé au bout de la route qui mène à la ferme.
    Le socle porte une inscription : « Mathurin Guehennec et ses filles Marie et Mathurine 1875 ».

    CALVAIRE DE LA ROUTE DU GRAND MENEC 

    Calvaire de la route du Grand Menec

    Le calvaire de la route du Grand Ménec. C’est une belle croix de granit datée « 1718 », qui a été déplacée depuis le milieu d’un champ vers 1970, et remonté dans la propriété de M. Jean Juin.

    CALVAIRE DU GRAND MENEC 

    Calvaire du Grand Menec

     

    Le calvaire du Grand Ménec se trouvait près de la porcherie de M. Joseph Le Guével.

    • Il est daté de 1835.
    • Il est tombé lors de la tempête d’octobre 1987.
    • Il a été remonté et restauré en 2010.

    CALVAIRE DE GUERJOUANNIC

    Calvaire de Guerjouannic

    Le calvaire de la ferme de Guerjouannic, on l’appelait aussi parfois calvaire de Kerjoly ou du Faven.
    Ce très beau calvaire de granit était placé au bord de la route D.2 Pontivy-Noyal. Il avait été érigé en 1834 sur leurs terres par Sébastien Le Jéloux et Marie Videlo, sa femme, qui avaient fait vœu de la bâtir si le Ciel leur donnait des enfants. Ils en eurent quatre et tinrent parole.
    Les sujets s’écroulèrent lors de la tempête d’octobre 1987, et le reste du monument a été démonté par la D.D.E. en 1992 lors de l’aménagement de l’accès à la
    rocade de Pontivy. L’ensemble fut remonté à proximité dès la fin des travaux.
    Jadis, deux aubépines poussaient de chaque côté de ce calvaire et les gens des alentours affirmaient qu’ils avaient le pouvoir de guérir la coqueluche.

    CALVAIRE DE KERBOQUET

    Calvaire de Kerboquet

    Le calvaire de Kerboquet est placé à l’angle de la route de Rohan et de celle qui conduit à Kerfourn. Le socle et le fût sont modernes, mais le Christ en pierre et la
    piéta à laquelle il tourne le dos sont anciens et dates de 1557.
    C’est un don effectué par la famille Cadic.

    • Il porte l’écusson des Rohan.
    • Il fut bénit le 12 octobre 1947.

    CALVAIRE DE KERGUISTIN

    Calvaire de Kerguistin

    Le calvaire de Kerguistin a été offert par Mme Pierre Juin.
    Il a été restauré en 1989 à l’entrée de la route qui mène au village. Le socle de granit est donc récent mais le fût et le Christ sont anciens. A l’arrière, on voit Sainte Noyale portant sa tête et un personnage non identifié.

    CALVAIRE DE KERLAN

    Calvaire de Kerlan

    Le calvaire de Kerlan. Un premier calvaire, en bois, avait été élevé en 1883.
    Il tombait en ruine lorsque l’on décida de le remplacer, en 1935.
    Le nouveau calvaire a été inauguré le 7 avril 1935 par le curé-archiprêtre de Pontivy, M. Guillon, délégué par Mgr Tréhiou.
    Il procéda à la bénédiction du monument, cependant que la foule chantait le cantique connu «Marie é Jézus eid 0mb». M. Le Drogo, recteur de Noyal, prononça ensuite une allocution de circonstance. Le nouveau calvaire est en pierre, orné d’un Christ en métal dû aux ateliers de Vaucouleurs.

    Les inscriptions du socle : « 1 935 », « passant salue ton sauveur »,
    « un pater et un avé » et « 40 jours d’indulgence ».

    CALVAIRE DE KERSCOMARD

    Calvaire de Kerscomard

     

    Le calvaire de Kerscomard est un des plus beaux.
    Le fût de pierre a disparu, probablement lors du déplacement depuis le bord de la route de Locminé jusqu’au fond du village.
    Le Christ en pierre, très fin, subsiste, remonté sur un socle formé de pierres entassées.

    CALVAIRE DE KROEZ PERSON

    Calvaire de Kroez Person

    Le calvaire dit Kroez-Person, au bourg, est une grande croix de mission. Son socle porte une date illisible.

    CALVAIRE DU NET

    Calvaire du Net

    Le calvaire du Net est récent.
    Le village n’en avait pas jusqu’à l’année sainte 1974-1975. C’est donc un grand calvaire moderne avec un Christ en métal qui a été dressé près du lavoir.
    Une partie du socle vient de Penfaux. Il porte la mention «Année Sainte 1974-75».
    A l’arrière, une petite niche abrite une statuette de la Vierge, qui fait face au lavoir.
    A son sujet, M. Pierre Bihoué a expliqué : "Les pierres du socle furent récupérées un peu partout et jusque dans une carrière de Séglien. La croix fut empruntée à des linteaux en démolition à Kerfourn. Quant au Christ, il gisait dans un fossé à la Ville-neuve -Postic, sur la route de Loudéac. Il a fallu le décaper, le métalliser, puis le peindre. L’inauguration eut lieu le 13 octobre 1974. Mgr Fauvel, ancien évêque de Quimper, présidait. Ce fut une journée magnifique qu’aucun gars du Net ne peut oublier."

    CALVAIRE DE RESCOURIO

    Calvaire de Rescourio

    La Croix est un calvaire de granit avec un beau Christ.
    Le socle porte une inscription «Fait faire du temps de Yves Le Tallec, recteur de Noyal». Yves Le Tallec fut responsable de la paroisse en 1607.
    Une autre date «1789» figure sur le monument ce serait donc la date d’une restauration.

    CALVAIRE DU SALUT

    Calvaire du Salut

    Le calvaire du Salut se trouve à l’angle des Voies Communales 1 et 6 vers Gueltas et Saint-Gonnéry, sur un terrain vague communal.
    Il a été édifié en 1936 par le recteur Le Drogo. C’est donc un calvaire moderne, en ciment, orné d’un Christ en métal.

    CALVAIRE DU SITE DE POULVERN

    Calvaire du site de Poulvern

    Le Calvaire date de 1635. Il a été réhabilité en 2001.

    CALVAIRE DU SITE DE SAINT-ARNOULD

    Calvaire du site de Saint-Arnould

    Le Calvaire réalisé en 1806.

    CALVAIRES DU SITE DE SAINTE-NOYALE

    Calvaire du site de Sainte-Noyale

    Un petit calvaire se compose d'un fût légèrement penché posé sur une base carrée en haut de trois marches.
    On y voit au sommet : une crucifixion, à l'Ouest et une Vierge à l'Enfant à l'Est.
    La date de sa construction est connue par une inscription (en partie effacée aujourd'hui) qui livre aussi deux noms : 1424 «C. Le Bras et M. sa femme»

    Grand Calvaire sur le site de Sainte Noyale

    Imposant calvaire à trois croix de bois datant de 1871 et restauré en 1947 a retrouvé en 2007, son Christ en croix et ses deux larrons.

    CALVAIRE DU SITE DES TROIS FONTAINES

    Calvaire du site des Trois Fontaines

    Le calvaire des Trois Fontaines a été érigé en 1961.
    C’est un grand calvaire en granit marqué au dos : « J.L. Ayoul 1833-1910 » et il a été offert à Noyal par Mlle Ayoul de Malestroit.

    CROIX DU GUER

    Croix du Guer

    La Croix du Guer se trouve à l’entrée de la route qui mène au Couédic, au coin du champ de Kroez-er-Huern.
    Très simple, il est en granit, mais peu élevé, car le fût a disparu. La croix a été relevée en 1960.

    CROIX DE KERGAT

    Croix de Kergat

    Ce qui reste de la croix de Kergat : « Jésus sans bras »

  11. LES FONTAINES

    Les fontaines, petits édifices de pierre construits directement sur des sources aux eaux vertueuses, avoisinent très souvent les chapelles rurales. Elles abritent la statue de leur
    saint patron et il n’est pas rare de voir briller dans leurs eaux claires quelques pièces lancées par un visiteur.
    Les croyances qui y sont attachées ont été maintes fois discutées et l’on a voulu y voir soit la survivance de cultes païens à des divinités des eaux, soit l’expression d’une foi chrétienne populaire dans la bienveillance des saints. Quoiqu’il en soit, on peut affirmer qu’elles appartiennent profondément à la religiosité bretonne car il n’y a qu’ici qu’on les trouve si nombreuses.
    Selon la tradition, leurs eaux ont deux grands pouvoirs: celui de guérison et, dans une mesure bien moindre, celui de prédiction.
    Pour obtenir leur protection, on leur fait de modestes présents lorsqu’on s’y rend en procession, le jour du pardon.
    On les vide, on les nettoie et on tire présage des murmures de l’eau quand elle remplit ce bassin. Mais surtout, on pose sur l’eau de la fontaine les petits vêtements d’enfants; s’ils flottent, le sort est favorable.
    Lieux de dévotion, elles répondent depuis toujours à la souffrance humaine, et restent à tout jamais des lieux de rêve et de poésie.

    Extrait de la collection Prestige du Conseil régional de Bretagne.

    FONTAINE DE SAINT-DRÉ

    Fontaine de Saint-Dré

    Fontaine restaurée en 1980 par Vincent Sado et M. Le Mouël.

    FONTAINE DU SITE DE POULVERN

    Fontaine de Poulvern

    La fontaine date 1601.

    FONTAINE DU SITE DE SAINT-ARNOULD

    Fontaine de Saint-Arnould

    Fontaine de Saint-Arnould, an 1611.

    FONTAINE DU SITE DE SAINTE-NOYALE

    Fontaine de Sainte-Noyale

    Fontaine gothique qui a conservé sa statue de Sainte-Noyale. Ses eaux jouissent, aux yeux des pèlerins, de nombreuses propriétés curatives.
    Sainte Noyale est réputée pour guérir les maux de tête

    FONTAINES DU SITE DES TROIS FONTAINES

    Trois Fontaines

    Selon la légende ces trois fontaines auraient été bâties sur trois sources jaillies spontanément  aux endroits où Sainte-Noyale versa des larmes, décapitée et tenant sa tête dans ses mains, tombèrent alors qu'elle se rendait au lieu de son trépas.
    Les Trois Fontaines ont été restaurées en 1818.

  12. MONUMENT AUX MORTS

     

     

     

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    Le monument aux morts érigé en 1923 sur l’emplacement de l’ancien cimetière a été démonté en 2000 et installé au Nord - Ouest de l’église dans un environnement paysager (fleurs, arbres, bancs…) qui forme le jardin du Souvenir.

    L’œuvre du sculpteur Gaston Schweitzer et de l’architecte Demeret, représentant un porte-drapeau défendant farouchement l’emblème de la patrie, a été restaurée en 2000.

    La société BBC de Guilliers, spécialiste du bronze d’art, a réalisé ces travaux :

    • la création d’une plaque en bronze avec décor palme pour les morts des guerres 39-45, Indochine et Algérie.
    • la dépose, remise en état et repose des 7 plaques commémoratives existantes, de la statue du poilu et du fusil.

  13. LE TUMULUS DE KERLEDAIN

    Le tumulus est une tombe âgée de 4 000 ans.

    Les archéologues ont découvert la tombe grâce à des photos aériennes sur lesquelles apparaissaient des cercles (voir la photo IGN datant de 1966). Au début la route contournait le tumulus puis à partir de 1969, la route a coupé le tumulus en deux.

    Kerledain photo ign 1966

    La fouille a été faite l'été 2021 par le Service archéologie du département du Morbihan. Avec une pelleteuse, les archéologues enlèvent toute la surface du sol : c'est le décapage. Puis, ils utilisent des outils de plus en plus petits comme la truelle ou le pinceau pour fouiller le sol.

    Un tumulus est un tas avec plusieurs couches : de la terre, des pierres (le cairn), le cercueil en bois. (voir la photo du cairn mis à jour, photo du service archéologie du Morbihan).

    Kerledain photo drone

    On n'y a retrouvé seulement des pierres car le sol de notre région est acide et le squelette a donc disparu.

    Des blaireaux sont venus faire leur terrier dans le tumulus. On a pu observer leurs galeries qui ont traversé le tumulus.

    Sous le tumulus, les archéologues ont retrouvé du charbon de bois qu'ils ont réussi à dater.

    Ce tumulus date du début de l'âge du Bronze (vers 2000 ans avant J.-C.). L’âge du Bronze correspond à la fin de la Préhistoire. On commence à découvrir le métal : c'est le début de la métallurgie.

    Le bronze est un mélange de cuivre et d'étain qui ressemble à l'or. Avec le bronze, les sociétés préhistoriques fabriquaient des armures, des outils, des bijoux...

    Il faut une très haute température (plus de 1000 degrés) pour faire fondre le bronze.

    A l'âge du Bronze, les hommes et les femmes préhistoriques marchaient à pied, à cheval (charrette) ou bien encore ils voyageaient par bateau.

    Article rédigé par la classe de CE2/CM1 de l'école Françoise Dolto suite à la venue et avec l'aide de Muriel Melin, archéologue du Service départemental du Morbihan. Un grand merci à elle !

  14. MONUMENT DU PÈRE LE TEXIER

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    QUI ÉTAIT LE PÈRE LE TEXIER ?

    Mathurin Le Texier est né le 30 avr il 1849 à Pontivy, dans le quartier de Saint-Niel (qui depuis 44 ans n’est déjà plus en Noyal). Il est le fils de Joseph Le Texier et de Marie-Françoise Jéhanno. Mathurin Le Texier s’engage en tant que volontaire pendant la guerre de 1870-1871 qui oppose la France à la totalité des états allemands.

    En 1873, il est ordonné prêtre. Il débute sa carrière sacerdotale comme vicaire à Pluvigner et la poursuit comme chapelain à Sainte-Anne d’Auray.

    En 1886, à 37 ans, Mathurin Le Texier débute un noviciat de jésuite en Angleterre.

    Il a écrit huit cantiques qui ont été publiés.

    Il achève son sacerdoce d’une manière insolite. En effet, à la déclaration du conflit de 1914, il s’engage aussitôt pour la durée de la guerre en qualité d’aumônier au 35e régiment d’artillerie. Il a alors 65 ans.

    Sa conduite au front est brillante. Il est d’ailleurs cité à deux reprises à l’ordre de l’armée, en juin 1915 et en octobre 1916, est fait chevalier de la légion d’honneur à titre militaire.

    Le 27 mai 1918, il est blessé grièvement à la cuisse gauche. Sa plaie s’infecte et il décède le 12 août 1918.
    Les Noyalais lui élèveront une statue. Réalisée par le sculpteur Bozec de Mellionnec. Elle a été inaugurée le 30 juillet 1933, à l’occasion du congrès du Bleun-Brug vannetais qui se tient ce jour-là à Noyal-Pontivy (cette association défendait la foi, la langue et les traditions bretonnes).

    LE PÈRE LE TEXIER ÉTAIT-IL GAUCHER ?

    C’est en 1933, à l’occasion du Bleun-Brug de Noyal que le bouillant vicaire, l’abbé Kervégant, décida d’ériger sa statue de granit dans le jardin où il se trouve toujours.

    Pour cela il alla trouver un sculpteur de Mellionnec (22) qui se mit aussitôt à l’ouvrage. Mais voilà qu’au cours du travail, le bras droit qui supportait la croix se brisa. M. Bozec ouvrier consciencieux, s’apprêtait à tout recommencer “ Pas question, cria l’abbé Kervégant, il faut que la statue soit prête pour la fête du 30 juillet.”

    M. Bozec navré, continua donc à manier ses burins, en plaçant cette fois la croix dressée et collée à l’oreille, dans la main gauche... Et voilà comment, pour des siècles, le Père Le Texier est devenu gaucher dans son pays natal

    Bulletin communal de décembre 1989-n°8

    Une rue du bourg, bordant l’espace Père Le Texier, porte également son nom.

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